DON’T OVERDO IT, ou savoir dire non.

Aussi satisfaisant soit-il d’avoir des journées et un carnet de commandes bien remplis, il ne faut pas oublier qu’on ne dispose pas d’une jauge d’énergie inépuisable. Près d’un an après ma première mission de traduction, je travaille aujourd’hui pour trois clients de manière régulière, et j’ai rarement hésité à donner de mon temps durant les week-ends et parfois en soirée pour la simple satisfaction de voir gonfler mes factures.

Alors voici une résolution qui tarde un peu mais qui me semble nécessaire : ne plus travailler après 19h en semaine et libérer ces précieux jours de fin de semaine qui sont là pour une bonne raison : préserver sa santé mentale.

Parfois, ces objectifs salutaires peuvent être réalisés en s’organisant mieux du lundi au vendredi, en avançant efficacement sur ses projets sur les horaires que l’on s’impose et en fuyant la procrastination ; et bien souvent, il suffit simplement de dire non à ce fameux projet qui vous murmure doucement : « Accepte-moi, nous allons passer la soirée et le week-end ensemble, ce sera fun ».

Refuser du travail fait aussi partie du métier, et décliner des missions ne sera ni un signe de paresse, ni un signe d’inconstance : c’est un gage de professionnalisme. Sur une période donnée (un jour, une semaine), le traducteur ne peut pas traduire une infinité de mots ! S’il se fixe des limites, c’est aussi pour offrir sa plus belle plume et fournir une qualité cohérente, projet après projet, pour un partenariat pérenne avec son client, qui bénéficie de la bonne santé de son traducteur !

____________________________________

Note additionnelle :

Ici commence un nouveau chapitre de ce blog, renommé « Translation journey ». Pour rappel, j’ai ouvert ce site pour parler de ma formation en master de traduction, me rappelant à quel point j’étais perdue avant de m’inscrire en M1 : ne trouvant pas assez d’informations sur la formation de Strasbourg même si je m’étais inscrite aux épreuves d’admission, et ne sachant pas encore si j’allais devenir traductrice (freelance? salariée?), j’ai voulu laisser ici un suivi de mon parcours, des études jusqu’au monde du travail ; en un mot : mon cheminement d’étudiante à traductrice.

Près d’un an après mes débuts, je tire des leçons de mon expériences et chacune d’entre elles m’est profitable : progressivement, j’apprends à peaufiner mon organisation, je commence à maîtriser certaines subtilités administratives, je m’insère dans un réseau de professionnels (coucou la SFT) et je côtoie des gens passionnés par leur métier.

Après avoir appris énormément de l’expérience d’autres traducteurs, relecteurs ou simplement freelances investis dans leur métier et la transmission, j’ai attrapé le virus et transmets à mon tour à tous ceux qui sont intéressés par le métier de traducteur et l’éthique de cette profession.

Un commentaire

  1. Merci Dorine de partager tes conseils ! Pour moi traduire toute la journée sans faire 3h de sport par semaine et couper totalement le week-end, je ne pourrais plus…

    J’aime

Laisser un commentaire