Une année s’est écoulée

Je me revois encore en septembre, avec mon enthousiasme et ma volonté de bien faire ! J’étais contente d’avoir trouvé ma voie, après trois ans de prépa où l’histoire, la géographie, la littérature française & anglaise et la philosophie étaient mon quotidien, j’entrais dans une formation qui écartait certains domaines pour me concentrer sur l’anglais, la rédaction, bref, la traduction. Par ailleurs, j’ai vite pris conscience que tout se recoupe, que ce que j’avais appris en khâgne jouait un rôle non-négligeable lorsque je me retrouvais face à un texte à traduire, et que les connaissances de fond, la « culture générale » constituent un bagage nécessaire pour s’engager dans une voie où l’analyse d’un texte est un pré-requis à sa traduction.

Je suis assez contente de mon année. J’ai apprécié, pour les cours de traduction, que l’on soit en petits groupes (15 maximum) et face à un professeur qui est aussi un professionnel du domaine. Les textes sont variés : textes du Conseil de l’Europe (communication interne, rapports sur les droits de l’homme, la situation en Ukraine, textes sur la démocratie locale au Royaume-Uni, en Espagne…), des articles de journaux sur des sujets d’actualité (la pauvreté en Chine, les catastrophes naturelles, la société irlandaise et les femmes, la révolution verte…)

Quelques ouvrages intéressants pour les cours plus théoriques !

 

Histoire de la traduction : Le Poisson et le Bananier, de David Bellos

imagesCeci n’est pas un manuel de traduction, mais un guide de voyage. Il n’y est pas question de méthode ni de techniques, mais des bananes qui ont poussé dans l’Évangile selon saint Matthieu, ou encore du poisson Babel, merveilleuse créature extraterrestre qu’il suffit de s’enfoncer dans l’oreille pour comprendre aussitôt toutes les langues de l’univers. Autrement dit, de ce que peut et de ce que fait la traduction dans tous les domaines où elle intervient, du jeu littéraire à la diplomatie en passant par le tourisme, la science-fiction ou le sous-titrage.

France Culture

Linguistique appliquée pour les traducteurs : Dans le grand amphi de l’ITIRI, avec projection de diaporamas illustrant les difficultés de traduction et les différences fondamentales entre les langues, et un exposé de techniques de traduction ! C’est le cours qu’il faudra ressortir pour rédiger un commentaire de traduction dans le mémoire de M2. Et pour justifier ses choix de traduction devant les futurs clients, bien sûr. Défendre son bout de viande de manière cohérente, en somme. Un ouvrage intéressant pour aborder la matière :

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Vinay et Darbelnet, la Stylistique comparée du français et de l’anglais.

C’est une petite Bible de la traduction qui me suit depuis la khâgne. Un ouvrage qui ne prend pas une ride, et qui explique par des exemples (très nombreux) les difficultés que peut rencontrer le traducteur, et les techniques de l’adaptation / la transposition / le chassé-croisé / la modulation et bien d’autres…

Un petit aperçu de son contenu ici.

 

Bilan de l’année

Je termine donc ce M1 avec la mention Bien ! En espérant faire aussi bien l’année prochaine. Pendant l’été, je serai donc à la recherche d’un texte à traduire pour le mémoire…

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