Les Masters de traduction à l’ITIRI

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*Les informations que vous trouverez dans cet article sont susceptibles de devenir obsolètes à mesure que les années passent. Pour des questions spécifiques, je vous recommanderais de vous rendre aux portes ouvertes de l’ITIRI.

A l’Institut de Traducteurs, d’Interprètes et Relations Internationales de Strasbourg, section traduction, les masters 2 proposés sont les suivants :

  • Traduction Professionnelle (domaines de spécialisation)
    • Cours de traduction et de thème. Textes généraux et juridique, aéronautique ;
    • Mémoire de traduction sur un texte de 5500-6000 mots (sa traduction et un commentaire et/ou glossaire terminologique spécialisé) ;
    • Stage 3 mois (possibilité de le faire en plusieurs fois ou en stage perlé (quelques heures par semaine).
  • Traduction audiovisuelle et accessibilité (je suis peu renseignée)
    • Oral de sélection à la fin du M1, candidats internes et externes (motivation) : 12 places ;
    • Vivement recommandé de faire deux langues en plus de sa langue maternelle ;
    • Mémoire sur un extrait audiovisuel de 15 minutes environ.
  • Traduction littéraire
    • Oral de sélection à la fin du M1, candidats internes et externes (motivation, intérêt pour la lecture, l’écriture. Il nous a été précisé qu’ils n’attendent pas que les candidats connaissent tout et aient tout lu. Mais un intérêt pour un genre, pour certains livres, et savoir démontrer sa passion (nécessaire dans cette branche) est un must), 8 places (cette année 3 candidats internes, pour info) ;
    • Cours en commun avec les M2 trad pro ;
    • Cours de théorie littéraire et traductologie ;
    • Stage de 3 mois avec 1 mois obligatoire dans le domaine de la traduction littéraire (édition) ;
    • Mémoire : traduction d’un certain nombre de feuillets d’une œuvre littéraire publiée au cours des trois dernières années. Analyse littéraire et traductologique. Vivement recommandé d’éviter la poésie…

Le mémoire constitue une unité d’enseignement à part entière.

Le mémoire du master de traduction professionnelle/spécialisée) :

  • Il doit être fait (dans mon cas) de l’anglais vers le français. Les thèmes possibles sont très variés, 90% d’entre eux sont choisis sur internet. Il doit s’agir d’un texte spécialisé, pas trop facile, bien écrit. Il est conseillé de choisir un sujet qui nous passionne réellement… car on mange avec notre mémoire, on dort avec lui… toute l’année. Les sujets de cette année, par exemple : Les agrumes et la mafia, la migration, l’asthme et les allergies, la biodiversité, les fleurs, la traite des personnes, les jeux-vidéos d’horreur, un domaine spécifique de la médecine, le fitness, l’architecture, etc ;
  • A la rentrée (19 septembre 2017, il semblerait), il faudra proposer 3 textes à notre professeur de traduction pour finalement en retenir un, le plus pertinent. Le choix définitif est fixé à décembre ; puis commence la traduction-rédaction. Il est très conseillé de chercher des textes pendant l’été. Un texte qui n’a encore jamais été traduit : il ne doit pas être en cours de traduction et ou avoir été publié pendant les 3 dernières années ;
  • Soigner le mémoire est très important car il est une porte d’entrée vers le monde professionnel. Parfois, on peut entrer en contact avec l’auteur/un éditeur qui peut proposer un stage afin de traduire la suite ou l’ouvrage complet… possibilité à ne pas négliger.

Le rapport de stage :

  • A rédiger en anglais pour les francophones. Il devrait faire entre 15 et 20 pages. Il est déconseillé d’en faire plus. Présentation de l’entreprise, intérêt, description des conditions de travail, analyse ce qui a été fait, critiques éventuelles, remerciements… Pour les stages en télétravail, il faut rédiger quotidiennement un compte-rendu du nombre de mots traduits et du texte traduit que l’on transmet à l’ITIRI, en plus du rapport final au terme de la période. Dans l’éventualité où l’étudiant ferait deux stages d’un mois et demi chacun, il est demandé de faire deux rapports de stage distincts, longs d’une dizaine ou d’une quinzaine de pages ;
  • Il est vivement conseillé de prendre des notes pendant le stage pour ne pas oublier des détails qui seraient pertinents pour le rapport de stage final 🙂 .

Voilà, je crois avoir brassé pas mal de points importants. Bien sûr, certains se préciseront à la rentrée. Je vais profiter de mon été pour chercher des pistes de textes tout en vagabondant du côté de la Corse ou de la Suisse, des livres dans le sac à dos et des projets plein la tête !

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